Comme ils vivent dans un environnement au sein duquel il est nécessaire qu’ils soient de plus en plus responsables de la gestion de leurs finances personnelles, les Canadiens en âge de travailler font face à de nombreux défis. Ils sont à un stade de leur vie où ils doivent à la fois gérer leurs finances quotidiennes et prévoir des événements à venir, comme l’achat d’une maison ou leur retraite. Étant donné la multitude de produits et de services financiers offerts, il n’est pas toujours facile pour eux de prendre les bonnes décisions.
La littératie financière est définie comme les connaissances, les compétences et la confiance nécessaires à la prise de décisions financières responsables. « Connaissance » renvoie à la compréhension des finances personnelles et de la finance en général; « compétence » renvoie à la capacité d’appliquer ces connaissances au quotidien; « confiance » renvoie à l’assurance nécessaire pour prendre des décisions importantes. Les recherches montrent que de nombreuses personnes ont un niveau de littératie financière insuffisant pour prendre des décisions financières éclairées. Il importe donc au plus haut point d’améliorer la prestation des programmes de littératie financière et le bien-être financier des Canadiens.
Le bien-être financier est un état d’être dans lequel une personne peut satisfaire pleinement à ses obligations financières actuelles et en cours, peut avoir confiance en son avenir financier et est en mesure de faire des choix qui permettent de profiter de la vie (CFPB, 2015).
Les connaissances constituent un élément essentiel de la littératie financière. Toutefois, les interventions peuvent s’avérer insuffisantes si elles visent uniquement les connaissances financières et négligent la prise en compte de facteurs influençant la capacité de les appliquer de façon appropriée dans le cadre de la prise de décisions. Les connaissances sont évidemment importantes, mais de nouvelles données probantes du secteur de l’économie comportementale montrent qu’un éventail de facteurs psychologiques interreliés entraînent souvent des erreurs systématiques dans la prise de décisions financières et font en sorte que des personnes posent des gestes contraires à leurs connaissances et leurs intentions.
Ces gestes nuisibles peuvent ensuite diminuer la confiance qu’ont ces personnes en leur capacité de gérer leurs finances.
La présente étude vise l’enrichissement de la documentation existante et l’augmentation de la compréhension des facteurs psychologiques qui influencent le comportement financier. Elle constitue un examen, à partir de microdonnées de l’Enquête canadienne sur les capacités financières de 2014, des liens entre la mesure objective des connaissances financières, une mesure subjective de la confiance en matière de finances et un ensemble de résultats financiers chez les Canadiens en âge de travailler (de 25 à 64 ans).
Les résultats de l’étude font ressortir l’importance capitale de la confiance dans la prise de décisions financières, l’adoption de comportements et l’obtention de résultats chez les Canadiens en âge de travailler.
Publié : mai 2016
Service : Économie comportementale
Domaine de politique : Apprentissage des adultes, Sécurité sociale - Sécurité du revenu pour les aînés
Population visée : Ensemble de la population
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